Mardi 28 juin

La côte ouest de nouveau, la route numéro 1 devant nous, filant vers le sud et le ciel qui change du bleu au gris. Nous retrouvons la mer, les bords de route à regarder les vagues s'écraser contre les rochers et l'hôrizon brumeux. Nous en profitons. Los d'une nouvelle pause, nous découvrons une colonie d'écureuils peu farouches, excités de venir manger dans la main des touristes venus s'arrêter sur ce parking battu par les vents maritimes, pour regarder les lions de mer affalés sur le sable. Ces écureuils s'agitent autour de nous, montent sur nos chaussures, s'étirent, s'empriffrent et puis en redemandent. Malgré le panneau interdisant d'alimenter ces animaux, de peur de bousculer leurs habitudes alimentaires, nous sommes tous avec un petit morceau de pain à la main pour partager un peu avec eux. Une rencontre incroyable, avant d'atteindre Santa Barbara.

Santa Barbara que j'ai connu adolescent en regardant parfois avec mon père cette série qui passait à la télévision. Le jour où je me suis retrouvé à descendre en voiture l'unique rue principale de cette ville Universitaire, et à me diriger vers les plages, je me suis rendu compte qu'il y avait bien autre chose que je pouvais dorénavant garder en mémoire de cette petite ville. Regarder le coucher de soleil installé sur le ponton en bois, dos à la mer et le regarder embraser le haut des palmiers et le dessus de l'eau. J'aime cette vue. Je l'aimais déjà il y a trois ans, je l'aime encore cette année...